Se déroulant à Moscou de nos jours, Sumerki de Dmitry Glukhovsky narre l’histoire de Dmitry Alexeïevitch, un traducteur, trentenaire un peu désabusé, qui accepte une traduction de l’espagnol au russe, alors que son espagnol est un peu rouillé.
Cette traduction est le second chapitre d’une expédition au Yucatán au XVIe siècle, armée par le prêtre franciscain Diego de Landa, à la recherche d’un site sacré et des manuscrits qu’ils contiennent (De Landa est le responsable d’un autodafé qui détruisit la majorité des textes de la civilisation maya).
Alors qu’il avance dans la traduction, et qu’il traduit les chapitres suivants, Dmitry se retrouve obsédé par ce récit au point qu’il ne se lève plus le matin que dans l’espoir d’avoir en sa possession le chapitre suivant. Mais peu à peu des événements étranges apparaissent dans sa vie : des meurtres, une maladie tropicale, des créatures du folklore maya, etc. Le tout répondant aux péripéties du récit que Dmitry traduit.
Dmitry poursuit néanmoins la traduction, dans la peur, afin de savoir ce qui arrive. Tous cela se déroulant alors que dans le monde des catastrophes naturelles de plus en plus violentes répandent morts et chaos.
Si le début du roman et son ambiance de mystère mon séduit, j’ai trouvé que l’auteur tirait un peu trop longtemps sur cette corde et que le fin mot de l’histoire, révélé à la fin du roman, est un peu trop tiré par les cheveux à mon goût ; un roman raté pour moi.
4 commentaires:
Metro 2033 était très décevant aussi imho.
Mince, j'avais beaucoup aimé Metro 2033 et pensais lire celui là. Dommage !
Dommage, je trouvais pourtant ton résumé alléchant !
Comme quoi, une bonne idée ne fait pas forcément un bon roman.
Helas ! Il avait pourtant tous pour me plaire et franchement la première moitié est très bien, c'est après que cela se gâte...
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