Second roman du cycle de l’Archipel des Numinées, Cytheriae se déroule dans la cité-état du même nom. Après les événements survenus à la fin d’Arachnae, la cité de Cytheria vit une situation tendue. Elle doit faire face à l’arrivée de réfugiés de Matricia qui fuient l’épidémie de peste qui s’y est déclenché, elle doit faire face également au mécontentement croissant de sa population. La princesse de la ville, dont le demi-frère à moitié démon est enfermé dans le Labyrinthe où lui sont livrés les condamnés, s’accroche au pouvoir et craint que le Conseil des Moires perdent son pouvoir.
Proposant une intrigue moins politique qu’Arachnae, Cytheriae voit son intrigue également tourné autour du mal ancien qui se réveille dans l’Archipel. Alternant différents points de vue, le roman mélange deux enquêtes policières : une sur une série de suicides liés entre eux par la présence de carte de tarot près des corps, l’autre sur d’étranges créatures qui rodent dans les canaux de la ville et tuent humains et créatures maléfiques. Une écrivaine publique au passé traumatisant rentre en possession du journal de la Bête, alors que son amant, un nécromant déchu enquête sur la créature ancienne qui s’éveille.
Roman complexe et, je trouve, mieux maitrisé que le premier tome (les personnages ont plus d’épaisseur, par exemple), Cytheriae reste un roman sombre très intéressant à lire.
Lu dans le cadre du challenge SFFF au féminin
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