Se déroulant plusieurs années après The Onion Girl, Widdershins propose une conclusion à l’histoire de Jilly. Le roman noue plusieurs trames narratives qui se croisent et se répondent.
Le roman débute lorsque Lizzie, une violoniste jouant d’un groupe de musique celtique traditionnelle, rencontre coup sur coup des bogans, un « cousin » de la tribu des corbeaux (un esprit amérindien) et un cousin cerf. Elle se retrouve alors, bien malgré elle, prise en otage d’un conflit qui la dépasse, entrainant avec elle Geordie et Jilly.
A partir de ce point de départ, le roman se subdivise en différentes trames narratives. Il y a ce qui arrive à Jilly, qui se retrouve a devoir faire face, de manière très directe, à ses terreurs d’enfant (elle a été abusée par son frère) dans le monde des esprits. Lizzie se retrouve a devoir trouver son chemin dans ce même monde des esprits après avoir été enlevé par les bogans.
Plusieurs esprits se lance a la recherche de Jilly et Lizzie (par devoir ou par amitié profonde et sincère) mais se retrouve rapidement pris dans l’inimité existante entre les esprits amérindiens et les Fays venus d’Irlande avec les migrations européennes. Les tensions deviennent si importantes que le clan des Buffalo est sur le point de déclencher une guerre. Une dispute entre un esprit saumon et un esprit corbeau sont la source de tous cela, leur relation et leur implication est également décrite dans le roman.
Excellent roman, Widdershins prend toute sa dimensions pour les lecteurs qui ont déjà lu une partie du cycle de Newford et qui ont lu The Onion Girl. Bien que pouvant se lire sans trop de difficulté sans ce « bagage », je ne le conseillerai pas comme cela.
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