The Dirty Streets of Heaven est le premier roman d'une trilogie d'urban fantasy de Tad Williams se déroulant dans la cité, fictive, californienne de San Judas. Narré à la première personne, dans un style "roman noir", par Bobby Dollar, de son vrai nom Doloriel, un ange incarné sur terre servant d'avocat aux âmes mortes durant leur jugement.
Doloriel est un ange curieux et cynique mais qui fait son travail du mieux qu'il peux. Amnésique sur sa vie pré-angélique et n'ayant jamais vu Dieu (ces deux points étant commun à la majorité des anges), il est bien content de pouvoir exercer comme avocat sur Terre, loin de sa ancien travaille de "nettoyeur" dans la lutte contre "l'opposition".
Mais, alors qu'il se rend à un jugement tous ce qu'il y a de plus normal, il se retrouve embarqué dans un mystère qui va mettre en péril sa vie (l’éternelle aussi) et les accords entre anges et démons. En effet, l'âme qui doit être jugée disparait sans laisser de trace. Premier cas de ce qui va rapidement menacé de devenir une épidémie, Bobby doit aussi faire face à des accusations de vol de la part d'un prince-démon, alors qu'une créature venu du fond des âges le poursuit.
Les trames narratives du roman semblent parfois sorties toutes droit du jeux de rôle INS/MV, l'humour potache en moins et beaucoup plus de cynisme en plus. Agréable à écouter, le récit écrit à la première personne s'adapte très bien à l'oral, The Dirty Streets of Heaven est un roman fort sympathique. Le second tome sort d'ici la fin de l'année et j'ai bien l'intention d'y jeter une oreille.
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