Dans une France proche de la notre mais où les créatures fantastiques existent, la ville de Panam, en tant que capitale du Royaume, est une ville cosmopolite où se croise humains, nains, orques et autres joyeusetés. On peut même y croiser un elfe, fait rarissime.
Cet elfe, Sylvo Sylvain, est le héros de Rue Farfadet. Exilé des terres elfes pour une raison connue de lui seul, il vivote avec un pixie dans Panam. Ce détective privé sera pris, en enquêtant sur une bête affaire d'adultère, dans les filets d'un complot qui menace directement le pouvoir. Entre des attentats magiques, la police, la pègre et ses propres démons, Sylvo Sylvain aura fort à faire pour s'en sortir indemne.
Rue Farfadet joue avec bonheurs sur les différents clichés du genre noir (le détective alcoolique/dépressif, la vampe, la pègre, etc.) dans un Panam de fantasy urbaine mâtiné de steampunk (le roman se déroule en 1880, mais certaines technologies, comme le téléphone, sont déjà bien développées). Un romain très agréable dont j'espère pouvoir lire une suite un jour.
2 commentaires:
J'ai été très intriguée par la couv et le titre du livre, et je suis bien contente que tu l'aies chroniqué :)
Tu dis qu'il y a les clichés du genre noir... mais est-ce que c'est prenant ? Et ce que cela pourrait plaire à une personne comme moi qui ne lis jamais de noir, justement ?
Je ne lis jamais de noir et j'ai aimé.
Les clichés utilisés sont justement les gros clichés du noir. C'est avant tous de la fantasy urbaine avec une "saveur" noir. Cela ne se prend clairement pas au sérieux.
Si tu aimes la fantasy cela devrait te plaire.
Enregistrer un commentaire