vendredi 30 octobre 2009

Peter & Max

Bill Willingham est très connu pour être l'auteur d'une séries de comics à succès intitulée Fables. Cet excellent comics met en scène des personnages de fables et de contes de fée qui ont du, depuis quelques siècles, se réfugiés dans notre monde, à New York, car leur monde ont été conquis par une armée commandé par un mystérieux Empereur. Les Fables, car c'est le nom qu'il se donnent, réfugiées ont signé un accord qui pardonnent touts leurs crimes avant l'arrivée à Fabletown, le quartier qu'ils occupent, à l'insu des humains, dans New York. Ainsi la Belle et la Bête sont respectivement assistante du maire, le prince charmant, et shérif, Blanche Neige est mariée au grand méchant loup, Frau Tottenkinder dirige les quelques sorciers qui ont pu se réfugier à Fabletown, etc.

Du comics, Willingham est passé au roman avec Peter & Max a Fables novel. Ce roman, superbement illustré par Steve Leialoha et contenant en bonus une courte BD, narre les aventures des deux frères ennemis Peter et Max. Le roman, à l'image de ce qui y fait dans les comics, est une ré-écriture de l'histoire du flutiste d'Hamelin. Il narre, tout d'abord l'histoire de Peter qui a hérité de Frost la flute magique familiale et de son frère Max rongé par la jalousie et l'envie alors que les armées de l'Empire déferlent sur leur monde. Peter se réfugiera à Hamelin où il deviendra voleur et Max perdu dans la forêt noir rentrera en possession d'une autre flute magique qui fera de lui un être puissant et maléfique. En parallèle, l'histoire se passe également de nos jours alors que Max entre dans notre monde et que son frère Peter, réfugié à Fabletown, s'en va l'affronter pour la dernière fois.

Autant le dire d'emblée, ce roman est un petit bijou fort agréable à lire et qui pourra même intéresser ceux qui, honte à eux, ne connaissent pas le comics. Les illustrations superbes qui illustrent l'ouvrage ainsi que la couverture rigide en font de plus un fort belle objet. Mon seul regret est la fin de l'histoire qui, si logique et tout à fait dans le ton, arrive peut-être un peu abruptement au vue de toute la tension narrative accumulée dans le roman.

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