Sixième volume, en deux tomes de la saga de fantasy japonaise Les douze Royaumes (après la mer des ombres, Le rivage du labyrinthe et la majesté des mers, le vent de l'infini, les ailes du destin) propose une histoire que j'attendais depuis ma lecture du deuxième volume : ce qui est arrivé à Taiki la Kirini de Tai qui a disparu mystérieusement vers le Japon.
Dans ce volume, qui reprenant la saga des premiers volumes n'est que difficilement accessible à ceux qui ne sont pas familiers à la série des douze royaumes, Yoko, la jeune reine de Kei, entreprend avec l'aide d'autre royaume de retrouver le Kirin de Tai qui a disparu depuis maintenant 6 ans. Celui-ci est au Japon où oublieux de sa nature, il est lentement corrompu. Le récit est scindé est trois sous-récits qui s'entremêlent : des flaschbaks afin de comprendre ce qui c'est passé, l'histoire de Taiki au Japon vu du point de vu des créatures qui le servent, et le récit "principal" des efforts pour le retrouver.
Si j'attendais ce récit depuis un moment, je dois dire qu'il m'a en partie un peu déçu. J'ai trouvé qu'il manquait un peu de rythme et qu'une partie des explications que j'attendais n'ont pas été données. De plus, la fin de ce sixième volume ne résout que partiellement la crise qui secoue le royaume de Tai et je crains fortement que le septième tome qui sortira en français d'ici quelques mois ne propose pas cette résolution. Néanmoins malgré mes réserves, les rives du crépuscule est à conseiller fortement à tous ceux qui ont apprécié le reste du cycle et qui sont à la recherche d'une fantasy "exotique."
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