vendredi 31 août 2012

River of Gods

Premier roman de Ian McDonald que je lis, enfin que j'écoute, River of Gods est un gros pavé (plus de 24 heures en roman audio) narrant les histoires croisés d'une petite dizaine de personnage  dans l'Inde balkanisée de l'an 2047.

Roman touffu, et donc difficile à résumé, River of Gods est néanmoins construit autours de plusieurs intrigues qui avance en parallèles avant de finir par se rencontrer. La première est la présence en orbite autours de la Terre d'un astéroïde contenant en son cœur un artefact extraterrestre qui semble aussi, voir plus, vieux que l'univers. Ce dernier a pour l'instant envoyé trois photographies d'individus dont le roman suit les pérégrinations.

La seconde est celle des enquêtes d'un officier indien chargé de lutter contre les IA de niveau 3, celle dont l'intelligence et l'indépendance sont proscrites presque partout sur la planète pour le risque qu'elles pourraient représenté pour l'humanité. Ses pas vont, bien sur, croiser celle d'une tel IA.

La troisième suit le destin d'une entreprise indienne dont les recherches mènent vers une nouvelle source d'énergie basée sur les théories des univers parallèles.

A ces trois intrigues se greffent d'autres thématiques importantes : géopolitiques avec une guerre pour l'eau sur le point d'éclater, sociale avec les humains modifiés génétiquement afin de ne plus avoir de sexe défini, culturel avec le gigantesque soap "Town & Country" dont les acteurs sont des IA ayant une vie virtuelle, etc.

Le roman est à lire et est super intéressant. Les différentes narrations semblent, au départ en tous cas, aller dans toutes les directions; et j'avoue avoir eu parfois un peu de mal à suivre. Les différents éléments finissent néanmoins par s’emboiter pour former une histoire impressionnante sur le thème de l’intelligence artificiel et de ce que pourrait être un futur pots-singluarité possible (tout en restant compréhensible). Le roman aurait sans doute bénéficier, pour sa lisibilité, d'être plus court, cela reste néanmoins une œuvre à lire.

Aucun commentaire: