En commençant Bara Yogaï je me réjouissais de fouler à nouveau les rues de Yirminadingrad grâce à ses sept nouvelles. Et ma fois je suis déçu. En effet, si les sept nouvelles de ce recueil, comme attendu, ne respire pas la joie et le bonheur, elles sont beaucoup plus intimistes que celle du recueil précédant et elles ne se déroulent pas toutes dans la ville de Yirminadingrad.
En y réfléchissant, ce n'est pas tant le ton noir des nouvelles qui m'a déplus, ni le côté intimiste, mais plutôt le fait que les héros de l'histoire ne sont plus les même. Dans Yama Loka Terminus, la ville de Yirminadingrad est le point focal du récit, c'est également le vrai héros de l'histoire, alors que dans Bara Yogaï les vrais héros sont les gens, petits, surtout, ou grands qui peuples les nouvelles. A tout prendre, je préfère quand la ville est le héros.
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