samedi 2 novembre 2013

Johnny Alucard

Quatrième, et dernier, tome de la série Anno Dracula, qui prend comme point de départ le fait que Dracula a réellement existé et n'a pas été vaincu à la fin du livre Stoker mais est devenu l'époux de la reine Victoria et a révélé au monde l'existence des vampires, Johnny Alucard couvre la période allant des années 1970 à la fin des années 1990.

Dracula est mort dans les années 50 à Rome, ainsi que Charles Beauregard, mais Hollywood ne veut pas le laisser mourir. Johnny Alucard débute ainsi dans les années 70 en Transylvanie sur le tournage de Dracula de Francis Ford Copola. Kate travaille comme conseillère sur le film qui s'embourbe dans les tracasseries administratives et les difficultés de tournage. Elle fait rentrer dans le staff un vampire persécuté par la police secrète de Ceausescu. A la fin du tournage elle est arrêtée par la police et le jeune vampire, créé par Dracula durant la seconde guerre mondiale, s'envole pour les États-Unis. A New York il débute une carrière de dealer de son propre sang (qui transforme pour quelques heures des vivants en vampire) puis, après s'être installé en Californie, comme producteur de films, avec une prédilection pour Dracula. Pendant ce temps Pénélope, Geneviève et Kate traversent les trois décennies de la fin du XXe siècle avec des fortunes diverses, mais toutes sont influencés par l'homme, le vampire, que devient Johnny Alucard.

Ce dernier tome de la série est plus difficile de résumé car il est plus décousu dans sa narration. Il est néanmoins traversé par plusieurs grand thème : le mouvement transylvanien qui veut libérer la Roumanie et créer un pays gouverner par les vampires, le cinéma, avec les nombreux films réalisés par Hollywood sur les vampires, et la figure de Dracula qui bien que mort change avec chaque époque et cherche à revenir, toujours revenir.

Johnny Alucard conclut de manière intéressante la série Anno Dracula, néanmoins je dois admettre que beaucoup des références, et elles sont nombreuses, convoqués dans le roman m'ont échappé; la faute sans doute à mon manque de culture cinématographique sur les vampires et aux lois de propriétés intellectuelles qui obligent Newman a déguiser ses emprunts. Les deux premiers tiers du roman sont également très décousus dans le suivi de la narration ce qui donne une impression de patchwork au roman que je n'ai pas apprécié. Néanmoins l'histoire globale proposée est très intéressante et m'a beaucoup plus.

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