mercredi 8 mai 2013

Planète à louer

Dans un futur proche, notre planète rentre en contact avec une civilisation intergalactique. La rencontre ne se déroule, hélas, pas à l'avantage de la Terre. Ecrasée par la supériorité technologique des races extraterrestres, elle devient une planète pauvre, isolé du reste de la galaxie et où les aliens viennent passer leurs vacances.

Le futur que décrit Yoss, dans la tradition de la Science-fiction classique, est particulièrement déprimant. L'humanité, réduite à être ;des citoyens de seconde zone, vivote sur les miettes que veulent bien lui laissé les Xenos. Une part importante des femmes, et des hommes, se prostituent pour gagner leur pitance, la toute puissante sécurité planétaire, gangrénée par la corruption et le népotisme, maintient l'ordre, les mafias font leur beurre sur les pauvres et l'office de promotion du tourisme dirige réellement la planète pour le compte des Xenos.

Ce tableau (une illustration assumée science-fictionelle du Cuba des années nonante) est présenté au sein de sept nouvelles liées par une unité de lieu et des personnages récurent. Chaque nouvelle traite d'une problématique : prostitution, sport, exil pour les artiste, corruption de la sécurité planétaire, fuite des cerveau, émigration clandestine et survie grâce à la générosité d'un Xenos.

Si j'ai pu lire que Planète à louer pèche par une science-fiction trop classique et une certaine transparence de son propos, , j'ai personnellement beaucoup apprécié la lecture de ce recueil. En effet, Yoss écrit bien (ou/et est sacrément bien traduit) et réussi à produire une critique de Cuba qui peut également se lire comme un ouvrage de science-fiction pure. Pour moi une vraie réussite !

Rentre dans le cadre du challenge nouvelles et novellas.

2 commentaires:

Gromovar a dit…

Je trouve ce roman très bon aussi.

Lorhkan a dit…

Il est sur ma PAL, je pense le lire prochainement. Les avis sont franchement bons dans l'ensemble, tant mieux !