Bientôt adapté en jeu de rôle, la trilogie des Lames du Cardinal de Pierre Pevel me faisait de l’œil depuis quelque temps. Profitant d'une offre numérique de Bragelone (0,95 euros chaque tome), j'ai finalement pu les acquérir à vil prix et les lire.
Il s'agit d'aventures de capes et d'épées se déroulant au XVIIe siècle (1633 pour être exacte) dans un univers à la Dumas où la magie existe et les dragons, une ancienne race dont les derniers représentant ont forme humaine et peine à reprendre leur forme première, complotent dans l'ombre pour étendre leur domination sur le royaume de France. C'est dans ce contexte, que le Cardinal de Richelieu, machiavélique à souhait, reforme une unité d'élite, mi spadassin mi espion, afin de servir les intérêts de la Franche : les lames du Cardinal.
Respectant les codes du genre : les lames sont des combattants aguerris, avec un passé, une histoire commune et des petits secrets; ennemis est espagnol (nation en froid avec la France et dont la court est noyautée par les dragons) et draconique (sous la forme de la terrible société secrète de la Griffe noire); et les intrigues à tiroirs (les intérêts des lames et du Cardinal n'étant pas toujours au diapason).
Formant une trilogie complète, les trois volumes voient les lames se reformer, évoluer et finalement, non sans casse, disparaitre. Le premier tome, les Lames du Cardinal, voit l'unité des lames être reformée afin d'enquêter sur la disparition, à Paris, d'un gentilhomme espagnol, le tout alors que la Griffe noir complote pour s'implanter durablement en France. Le second tome, L’Alchimiste des ombres, repose sur une menace contre le trône de France, toujours par la Griffe noir, alors que le roi, et Richelieu, s’apprêtent à lancer une vague d'arrestation sans précédente dans l'histoire de France. Le dernier tome, finalement, Le Dragon des arcanes, voit les machinations d'une cabale interne à la Griffe noir touché au but et menacé de manière spectaculaire la ville de Paris elle-même. Un final explosif qui change le status quo des différents protagonistes.
Très agréable à la lecture, la trilogie des Lames du Cardinal m'a fait par moment penser à une compte-rendu, agréablement écrit dans l'ensemble, d'une campagne de jeu de rôle. A la lecture de ces romans d'aventures auquel, je le répète, j'ai pris beaucoup de plaisir, je ressort avec l'envie forte d'avoir le jeu de rôle entre les mains et d'y faire jouer mes propres aventures.
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