dimanche 24 mai 2009

Dehors les chiens, les infidèles

En ce moment, et par le plus grand des hasards, je suis dans une période "low fantasy". Ainsi après Gagner la guerre et Le royaume blessé, je me suis attaqué à Dehors les chiens, les infidèles, premier roman de fantasy de Maïa Mazaurette; et ma fois bien m'en a pris tant ce roman est de bonne qualité.

Dans un monde où le soleil a disparu avec la disparition de l'étoile du matin, une arme sainte prise par Galaad pour partir en guerre et disparue avec lui, le monde est divisé entre les partisans de la lumière, les croyants, et des ténèbres, les incroyants et les sans-Dieu. Tous les cinq ans, depuis maintenant près d'un siècle, cinq questeurs sont exilés de la grande cité d'Auristelle afin de rechercher l'étoile du matin et de faire revenir le soleil. Spérance et sa clique sont de ceux-ci. Une expédition au cœur de la cité des incroyants les lancera sur la trace de la location véritable de l'arme de Galaad et les mettra en prise avec l'hypocrisie de la religion, de la politique et d'eux-même pour, peut-être, ramener la lumière.

Le monde créé par Mazaurette est un endroit sombre, où de trop rares miracles côtoient la déchéance humaine, les déformations physiques, l'obscurantisme et le fanatisme. Son écriture collant à ses personnages forme un roman sombre et oppressant que j'ai lu avec plaisir. Une vraie réussite.

- l'avis de Gromovar
- l'avis du Pendu

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