Premier volume d’une série, Atopia Chronicles propose une vision du « monde de demain ». Dans un futur proche, le développement de l’informatique et des modules d’interface permet d’implanter directement sur le système nerveux une interface avec le cyberespace et une puissante IA qui accompagne, et peut même prendre le contrôle du corps, l’individu.
Dans ce monde deux nouveaux états, construits sur des plateformes maritimes, sont en confrontation, Atopia et Terra Nova. Cognix, le consortium derrière Atopia, a développé le système pssi qui permet d’expérimenter à la fois la réalité virtuelle et la réalité augmentée directement via une interface cérébrale, la rendant ainsi indistinguable de la réalité elle-même. Le système permet également l’enregistrement permanent du vécu des individus, la surveillance de leurs paramètres vitaux, la conscience multiple. Le système génère également sa propre IA qui sert de secrétaire virtuel hautement performant et qui prend en charge le pilotage du corps lorsque l’individu se trouve dans le cyberspace (pour manger, faire du sport ou se laver, voir avoir des interactions sociales) ou quand des éléments de réalités augmentés cachent la réalité (éviter de rentrer dans des gens si vous avez décidez de les effacer de votre champ visuel, par exemple.
Le roman centre son intrigue sur la préparation, et ses conséquences proches, du lancement du système pssi pour le grand public. En effet, si le système est utilisé depuis une vingtaine d’années à Atopia (avec des enfants qui ont grandi avec le système installé dès leur naissance), le reste du monde utilise des systèmes de réalité virtuel et augmentée plus primitifs.
Chaque chapitre du roman, dans ses deux premiers tiers du moins, suit un personnage différent, d’Atopia ou d’ailleurs, proposant une vision des différentes utilisations, et dangers, possible du système pssi. Chaque chapitre se déroule en même temps, le lecteur acquiert ainsi peu à peu une vision globale des enjeux du lancement du système pssi ; et bien évidement il y a des choses cachées et des complots dans les complots. Le dernière tiers du roman voit les différents éléments mis en place se rencontrer et interagir entre eux, un groupe de personnage d’Atopia est alors au centre de la narration.
Le roman est excellent et propose une réflexion intéressante sur les réalités virtuels et leurs utilisations. L’utilisation de plusieurs points de vues sur un même événement et malin car il met le lecteur dans la position de l’utilisateur du système pssi capable de fractionner sa conscience. Le twist final est peut-être de trop, j’attends d’avoir lu le second tome pour me décider.
3 commentaires:
Tu diras. J'ai décidé de zapper la suite. Je crois que l’essentiel était dit.
J'ai pas de grands espoirs non plus...
Je crains surtout le côté : "une divinité" contre un petit groupe qui sait la vérité...
L’univers est vraiment complexe à se representer, il a l’air très riche !
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