The Alchemist & The Executioness sont deux courts romans (novellas dirait-on en anglais) de Fantasy se déroulant dans le même univers écrit par Paolo Bagigalupi, pour le premier, et Tobias S. Buckell pour le second. Écrit à la première personne, ils ont étés, si je me fie aux dates de sorties, probablement écrits pour être lu (la version audio est sortie six mois avant la version papier).
Le monde de Fantasy proposé est assez classique, le seul twist est que l'utilisation de magie provoque l'apparition de ronces envahissantes, quasiment impossibles à détruire et qui ont submergé de nombreuses terres et cités. Par voie de conséquence, l'utilisation de la magie est interdite et punie de mort. Mais cela n’empêche pas de nombreuses personnes de continuer à utiliser de petits sortilèges provoquant l'extension des ronces.
The Alchemist, de Paolo Bagigalupi, présente la vie d'un alchimiste désargenté qui utilise son énergie pour trouver un moyen non-magique de détruire les ronces. Vivant avec la dernière servante qui lui reste et sa fille, dont la maladie l'oblige a utiliser illégalement un peu de magie pour la maintenir en vie, il trouve une solution. Une fois cette solution présenté au maire de la ville, il se retrouve en prison et obligé d'utiliser son invention pour assouvir les désirs de puissance du maire.
Le texte est bien écrit et narré par une voix lasse qui est parfaitement dans le ton du personnage. The Alchemist est un roman fort agréable sur l'espoir, l'amour et l'avidité des puissants.
The Executioness, de Tobias S. Buckel, débute dans la même ville que The Alchemist, et suit l'histoire d'une jeune bouchère qui, pour soulager son père malade, doit porter l'habit du bourreau qui exécute les citoyens coupables d'utiliser la magie. Lors de sa première exécution, la ville est attaquée par des pillards qui capturent les jeunes enfants. La bourreau va alors se lancer sur les routes afin de les sauver. Tour à tour garde dans une caravane marchande et générale d'une armée "rebelle"; elle va entrer dans la légende et découvrir que les pillards n'agissent pas sans motivations ni raisons.
Roman également agréable, The Executioness a un titre qui prête à confusion. En effet, je m'attendais à un texte qui présentait la situation de la ville du point de vue du bourreau chargé des sentences envers les pratiquants de la magie. Je me retrouve avec un roman qui narre les aventures d'une jeune femme singulière dont "bourreau" n'est au final que le nom de guerre. Cela n'enlève rien à la qualité du roman, j'ai juste l'impression d'avoir "lu" un texte différent de celui auquel je m'attendais.
5 commentaires:
Je le veux. Vil Cédric qui fait grossir ma pile.
ce n'est que justice après les multiples achats que tu m'as poussé à effectuer.
Attention par contre, ce sont deux novellas sympathiques mais qui n'atteignent pas le niveau des autres écrits de Bagigalupi.
Commandé le Bacigalupi en papier puisque'il n'y pas de version Kindle :-(
C'est très bien The Alchemist. J'ai vu qu'il était nominé Nébula. J'espère qu'il l'aura.
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