Onirophrenie débute là ou le recueil 18.01.16 se termine : avec la fin du monde (ou plutôt le début de la fin du monde).
Le roman suit les pérégrination de Lili, la marcheuse de rêve qui échappe de peu à la mort lorsqu'un une lumière aveuglante tuent la plus grande partie de l'humanité et détruit une grande partie du monde (villes mais aussi zones naturelles).
Survivante de la fin du monde, hantée par un message qui annonce plus que 600 jours avant la fin de l'humanité, traquée par des anges qui semblent jouer avec l'humanité et surtout accablée par son passé qui limitait l'utilisation de son puissant don (Lili peut parcourir les rêves, et donc visiter d'autres mondes, découvrir des secrets, aider ou manipuler les dormeurs et voir des fragments du futur), Lili se lance, avec un jeune homme qu'elle rencontre, dans un long périple qui vont la mener de Renne au Man, du Man à Nantes et peut-être plus loin encore en direction de la "ville invisible aux anges".
Onirophrenie est une balade dans une France post-apocalyptique, avec ses communautés de survivants, les dangers de la route et la question lancinante : "faut-il en finir maintenant ou attendre, mais attendre quoi ?"
En tant que telle le roman est bien écrit et fait un bon roman post-apocalyptique. Le lecteur sent qu'il se passe d'autres choses d'importances ailleurs et que les pérégrinations de Lili se font en marge des événements qui vont décider du sort de l'humanité et du monde (ceux-ci peuvent être découvert dans Tueurs d'anges), mais ce n'est pas grave car le cœur du roman n'est pas là. Mon seul regret vient sans doute du sentiment que Lili aurait un rôle plus important à jouer dans l'apocalypse, comme si "La balade des marcheurs de rêve" (paru dans 18.01.16) et ce qu'elle laissait entrevoir du rôle de Lili n'était finalement qu'une fausse annonce; mais comme je tiens de l'autrice elle même que le rôle de Lili sera important pour ce qui vient après ce n'est sans doute que partie remise...
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