lundi 21 mars 2016

Arkwright

La Fondation Arkwright a reçu, à la mort de l'écrivain de science-fiction Nathan Arkwrigh, un des Grands de la littérature de genre du XXe siècle, sa fortune dans le but de construire le premier vaisseau de colonisation a être envoyé en direction d'une autre étoile.

C'est l'histoire de la Fondation, au travers de la vie de plusieurs génération de membre de la famille Arkwrigh, que Arkwright présente. Le roman débute à la mort du célèbre auteurs et voit sa petite-fille, journaliste qui ne l'a que peu connus, découvrir des pans de sa vie personnelle qui ont mené à la création de la Fondation. C'est ensuite la longue course à la colonisation qui est mise en lumière, avec les moments clefs de la mise en orbite et construction du vaisseau (propulsé grâce à un canon à micro-onde placé au point de Lagrange, dirigé par une IA et dont les passagers sont des ovules et du sperme qui seront modifiés génétiquement afin de pouvoir peupler une nouvelle planète), de la longue attente durant le voyage et de la colonisation de la planète proprement dite.

Arkwright est un roman bien écrit et compacte (pour le thème) qui se focalise sur des individus vivant l'Histoire de la colonisation d'un nouveau monde. C'est au travers de leurs yeux que le lecteur découvre le paris fous d'un écrivain de science-fiction d'envoyer l'humanité sur le chemin des étoiles. C'est également, dans sa première partie, une plongée dans le monde de la science-fiction américaine et de son fandome.

Arkwright est un roman à dimension humaine que j'ai pris grand plaisir à lire même si j'ai trouvé la fin un peu plus faible que le reste du roman.

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