Dernier roman de Ian McDonald (et premier tome d'une série de deux, ou trois ?), Luna New Moon se déroule dans une centaine d'années alors que la Lune est habitée par un million et demi d'humains et qu'elle fournit en énergie (grâce l'hélium-3 contenu dans son sous-sol) et en minerais la Terre.
Sur la Lune l'oxygène, l'eau, la bande passante et le carbone (pour imprimer des objets) sont les quatre paramètres de bases qui sont nécessaire à la vie. Si la majorité de la population doit travailler dur pour survivre dans cette environnement hostile, cinq grandes familles, les dragons, organisées en Corporations, se partagent les richesses de notre satellite.
Luna New Moon suit le destin de la famille Corta, originaire du Brésil, dont la matriarche mourante, Adriana Corta a battit un empire financier basée sur l'exploitation de l'hélium-3 et qui est en conflit, plus ou moins violent, à la famille Mackenzie, d'origine australienne, qui contrôle l'exploitation minière de la Lune.
Le roman propose ainsi une histoire dynastique suivant la matriarche du clan Corta, ses enfants, nés sur la Lune de mère porteuse, et ses petits-enfants. Les relations au seins de la famille et avec les quatre autres dragons sont dignes de la série Dallas ou d'une telenovela brésilienne : lutte de pouvoirs entre frères et sœurs, relation avec l'ennemis de toujours la famille Mackenzie, relation avec les autres familles, avec la Lune. La loi sur la Lune est violente, tout est basé sur des contrats qui peuvent se renégocier ou se briser, les jugements par combats, parfois à mort, sont autorisés et le vendetta entre familles sont des choses qui arrivent.
Dans ce contexte, le roman suit les points de vue de différents membres de la famille et d'une nord-américaine récemment arrivé sur la Lune qui va se retrouver à travailler de manière proche avec la famille Corta. Le roman se lance par la tentative d'assassinat contre l'ainé de la famille et, à partir de là, montre l'évolution de la famille jusqu'à une fin qui me fait attendre le tome suivant avec impatience.
Voui, c'est très bon.
RépondreSupprimerVivement qu'il soit traduit ! (je ne me sens pas vraiment de taille pour l'affronter en anglais).
RépondreSupprimerDu bon, de l'excellent ! Et enfin en français pour les anglophobes :)
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