L’ambassade des anges un court roman (un peu moins de 200 pages) à l’ambiance onirique et, relativement, intimiste.
Dans un continent peu défini (l’on sait juste qu’il y a plusieurs pays dont les gouvernements se sont faits la guerre de nombreuses fois), d’un niveau technologique proche du XIXe siècle, Le Sanctuaire et une cité diplomatique, construite de toutes pièces, sur un plan géométrique, au milieux d’une grande forêt et dont la seul route qui y mène est longue de cent kilomètres.
C’est dans cette ville que deux cartographes sont appelés par leur ambassade. Leur fonction n’est pas seulement prestigieuse, elle est aussi indispensable à la diplomatie et au maintient de la paix ; c’est en effet en se basant sur leurs précieux atlas que les disputes frontalières sont réglées.
Les deux cartographes arrivent chacun avec un jour d’écart dans la cité. Le premier est victime d’une surdité soudaine et aire dans la ville dans un état proche du rêve, alors que l’autre, plus joyeux et sociable, se rend directement à son ambassade.
Les deux cartographes partagent un passé commun et se jalouse l’un l’autre. Les deux hommes seront néanmoins confrontés aux même interrogations : pourquoi la cité se vide-t-elle de ses habitants ? D’où vient cette odeurs de poudre et ses bruits de tonner qui envahissent les nuits de la cité ? Quelles sont les vrais raisons de leur convocation par l’ambassade ?
Si le début du roman laisse une saveur étrange où le lecteur a du mal à percevoir les intentions de l’auteur, la fin ne laisse planer aucun doute sur les enjeux du récit. Un excellent roman à la fois pour son atmosphère onirique et pour sa réflexion sur les liens entre la Carte, le territoire, la guerre et la paix.
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