The Onion Girl se déroule, comme une bonne partie des livres de De Lint, dans la cité nord-américaine fictive de Newford. Dans cette version de notre monde les esprits sont une réalité tangible, bien que cachée, et en Amérique (et Newford entre autres), les esprits ancestraux des indiens rencontres les esprits venus en Amérique avec les différentes vagues migratoires.
Dans The Onion Girl, De Lint revient sur plusieurs personnages féminins déjà apparues dans plusieurs nouvelles : Sophie (qui en rêve à une seconde vie dans une ville qu'elle a rêvée), Wendy et Jilly Coppercorn une artiste qui perçoit les créatures magiques qui vivent dans la ville. C'est sur cette dernière que le roman est centré.
Jilly est victime d'un accident qui l'a laisse à moitié paralysée sur un lit d'hôpital. Alors qu'un ami indien demande à des esprits de l'aider à guérir, ceux-ci lui disent qu'il faut d'abord qu'elle soigne d'elle même une blessure plus ancienne. Jily a été en effet victime d'abus sexuels, par son frère, dans sa jeunesse.
Alors que Jily, qui peut maintenant rejoindre le monde des esprits en rêve, lutte pour comprendre comment soigner un traumatisme aussi ancien et fort, sa petite sœur, perdue de vue depuis que Jily a fugué de sa famille durant son adolescence, réapparait dans sa vie d'une manière violente.
The Onion Girl est un roman de fantasy urbaine de qualité. Le récit oscille entre notre monde et le monde des esprits, le présent et le passé, la vie de Jily et de sa sœur. Le roman est parfois violent vu qu'il traite d'abus sexuels. La lectrice du roman est très agréable à écouter.
J'aimerais bien que les textes de Charles de Lint arrivent en France un jour... mais je crois que c'est mal barré xD
RépondreSupprimerSurtout qu'il n'écrit plus trop, donc même si ses textes restent très bon à lire, il n'y a plus vraiment de nouveauté à proposer au lecteur.
RépondreSupprimerCe qui est dommage, car les textes de De Lint font, pour moi, partie des classiques de l'Urban Fantsy