lundi 21 juillet 2014

Robogenesis

Séquelle au roman Robopocalypse, Robogenesis débute à la fin de ce dernier. Les humains ont vaincu, en payant le prix fort et avec l’aide des « freeborn », des robots humanoïdes sentients, l’IA Archos 14 qui livrait une guerre totale contre l’humanité en l’ayant porté au bord de l’extinction.

La fin de la guerre, après l’euphorie de la victoire, laisse place à un replis identitaires qui met particulièrement à mal les individus marqués par le conflits : ceux qui ont été modifié par Archos 14 et sont devenus en partie machine. Alors que deux armées se constituent, de manière apparemment indépendante, pour marcher sur Cheyenne Montaign, renommée Freeborn City, une autre IA, qui a vécue caché, menace, et manipule, une nouvelle fois l’humanité.

Le roman se concentre sur plusieurs individus, déjà apparus dans Robopocalypse, racontant leurs trajectoires après la victoire avant que celles-ci se rencontrent : la « mère » de tous les freeborns au Japon, une adolescente aux yeux cybernétiques et son frère à New York, un sergent victorieux de l’armée indienne de Grey Horse, un soldat mort mais vivant transformé en machine, le robot ayant détruit Archos 14, et quelques autres.

Robogenesis est, à mon goût, meilleurs que Robopocalypse. Plus concentré et nécessitant moins d’introduction, l’histoire à plus de punch et est plus prenante. L’ayant lu en version audio, le narrateur, identique au premier roman, est toujours aussi agréable à écouter. Mon seul regret est une fin un peu rapide qui laisse une place important à un Deus Ex Machina, le twist final, bien que prévisible, est par contre fort sympathique.

2 commentaires:

  1. Je lis ton billet et me rends compte qu'il ne me reste plus rien, ou peu s'en faut, de "Robopocalypse"... pas bon signe ça...

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  2. J’ai hâte de voir l’adaptation de Spielberg, ça peut donner un grand film !

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