Premier roman, et premier tome d’une trilogie, de Stefan Platteau, Manesh est un roman de fantasy non seulement bien écrit et agréable à lire, mais également passionnant.
Dans un monde qui emprunte aussi bien aux mythologies celtiques et nordiques qu’aux mythologies indiennes, et le mélange prend étonnement bien, le lecteur est invité à suivre le récit de l’expédition du capitaine Rana qui remonte un fleuve, à travers la nordique forêt du Vyanthryr, afin de trouver le mythique Roi-diseur, un oracle, afin de faire basculer le cours de la guerre civile qui voit s’affronter un puissant royaume à sa suzeraine afin d’obtenir son indépendance. Parallèlement à ce récit, narré du point de vue du barde de l’expédition, le lecteur découvre, en même temps que le barde, le récit de la vie de Manesh, un jeune homme trouvé à moitié mort dérivant sur le fleuve par l’expédition.
Contant son histoire à son rythme, Manesh dévoile, au fil de son récit, une vie peu ordinaire marqué par ses origines particulières. En effet, Manesh fait partie des rares enfants d’un géant. Ces dernier, solaires, lunaires ou des profondeurs, ont quitté le monde il y a longtemps suite aux guerres durant lesquelles les hommes les ont presque décimés. L’héritage des géants marquent pourtant profondément le monde et ses habitants. Enfant d’un géant solaire, Manesh possède des aptitudes hors du communs et une soif de comprendre le sens de sa vie.
Malgré l’utilisation de tropes commun en fantasy (les races antiques disparues mais pas totalement, la guerre entre royaumes, le voyage/la quête, le descendant des anciennes races), Manesh est un formidable roman qui se déroule au rythme du fleuve tout en proposant suffisamment de mystères pour pousser la lecteur à tourner frénétiquement les pages.
Il a l'air sympa ce roman, faudra que j'y jette un oeil s'ils l'achètent à la bibliothèque.
RépondreSupprimerC'est définitivement mon coup de coeur de l'année pour le moment...
RépondreSupprimerJ’adore les histoires qui se déroulent sur un fleuve car elles ont un côté linéaire, métaphorique, qui me fascine. D’ailleurs j’ai toujours été fan d’"Au cœur des ténèbres », et de son adaptation « Apocalypse Now », qui est moins un film de guerre qu’un récit initiatique… Merci pour cette découverte précieuse, je lirai « Manesh" dès que possible ;)
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