Les Souffles ne laissent pas de traces est un polar se déroulant à l'ère aurignacienne, il y a de cela 32'500 ans. Il s'agit d'une enquête du chamane par les plantes Collembole N’a-Qu’un-Œil qui se déroule lors d'un grand rassemblement des tribus, un jamboree, au cours duquel des hommes et des femmes disparaissent sans laisser de traces, emportés par les Souffles, les divinités des vents.
Ne croyant guère à l'explication mystique, Collembole N’a-Qu’un-Œil va mener l'enquête et, grâce à sa ténacité et son sens de la déduction, mettre un jour une conspiration impliquant des sociétés secrètes et des événements s'étant dérouler loin du lieu du jamboree il y a une grosse dizaine d'années.
Entre chaque chapitre de l'enquête, Timothée Rey a intercalé un chapitre présentant des légendes "de l'époque" et/ou d'expressions et blagues typiques. Ces chapitres non centraux pour l'intrigue, sont néanmoins un vrai régal à lire.
Difficile d'en dire plus sans déflorer complétement l'histoire. Mais Les Souffles ne laissent pas de traces est un roman à l'écriture truculente et aux rebondissement fort sympathique. Basé sur une reconstruction libre et relativement crédible de l'époque, le roman est truffé de jeux de mots et de clin d’œil qui ne parleront qu'aux lecteurs contemporains. Pour ma part, une très bonne lecture; le roman étant sous titré "tome 1", j'espère pouvoir lire un autre enquête de Collembole N’a-Qu’un-Œil prochainement.
Moi aussi j'espère bien lire la suite des aventures du shaman-détective ^^
RépondreSupprimerCa a l'air très bien. Je le note.
RépondreSupprimerj'avais déjà lu l'avis de Vert, par contre je n'ai JAMAIS réussi à apprécier une lecture de l'auteur (en nouvelle), du coup en roman j'ai peur :(
RépondreSupprimer@Lune
RépondreSupprimerJe ne sais que te dire. La plupart du temps j'apprécie pas mal les textes de Rey.
Globalement "Les Souffles..." est, au niveau de l'intrigue vraiment moins barré/bizarre que pas mal des ses autres textes.
Je dirais que si je devais donné des mots clefs sur "Les Souffles..." je dirais : polar/truculent/se lit vite/historicité approximative sans anachronisme.
Après c'est sans doute le texte de lui, avec le recueil "La providence du reclus" (http://siku00.blogspot.ch/2012/11/la-providence-du-reclus.html), qui est le plus "normal".
Merci Cédric !
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