samedi 26 octobre 2013

Mausolées

Dans le futur, après un ensemble de conflits dévastateurs qui ont fait drastiquement baissé la population mondiale (près d'un tiers de l'humanité y serait resté), rendu stérile la majorité de la population (l'humanité serait condamné en l'espace de deux siècles) et détruit le substrat culturel de notre époque (plus d'Internet, les livres sont des curiosités d'un autres âges, etc.), c'est dans ce contexte que Léo Kargo, jeune intellectuel  d'une vingtaine d’années, se rend dans la ville de Sargonne afin de se mettre a
u service de Pavel Adenito Khan. Ce dernier, un ancien chef de guerre, veut qu'il s'occupe de sa bibliothèque.

Début alors pour Kargo un jeu dangereux. Naviguant entre divers factions, dans la ville de Sargonne mais aussi au sein de la "maisonnée" de Khan, il tente de comprendre ce que lui veut le puissant chef de guerre et quel est son rôle au seins des intrigues qui mèneront à un conflit armé dans la ville.

Mausolées est un roman qui me laisse une impression étrange. D'un côté il y a plein de bonnes idées et la description du monde et des événements sont évocateurs (avec un petit côté "Enkil Bilal" pour la manière dont se mettent en place les intrigues); de l'autre il y a une écriture que je trouve assez inégale : avec des moments très bien fait et d'autres qui trainent en longueurs. Mais ce qui me gène le plus c'est un sentiment diffus d'un auteur de "blanche" qui s'encanaille en faisant de la littérature de genre et qui se sent poussé à y mettre des tropes du genre mal maitrisés : un monde post-apocalyptique, un jeu de stratégie qui se reflète dans les intrigues du roman, des mystères mystérieux qui ne seront jamais vraiment expliquer mais qui reflète l'état du monde, etc.

Au final Mausolées est un roman intéressant mais qui, à mon goût, aurait mérité un travail éditorial plus important pour l'harmoniser et le rendre vraiment bon. L'ouvrage physique est par contre de tout beauté avec une couverture vernie et rabat qui me plaisent beaucoup.

2 commentaires:

  1. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  2. En fait c'ets l'inverse : Chavassieux vient de la Sf (roman de jeunesse) et il s'est dirigé ensuite vers la littérature "blanche".

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