Dernier livre jeunesse en date du prolifique Fabrice Colin, La dernière guerre : tome 1 : 49 jours est un roman qu'il est difficile de chroniquer sans en dévoiler non seulement l'intrigue mais également les secrets. Il s'agit en effet d'un roman où le protagoniste, Floryan un jeune d'une quinzaine d'année, va de surprise en surprise emmenant le lecteur à sa suite.
Je commencerai donc par donner mon avis, puis je le détaillerai dans un billet qui révèle beaucoup (si ce n'est tout) et que je déconseille fortement de lire pour celui qui voudrait profiter du roman. Je n'ai donc pas spécialement aimé 49 jours. Il est certes bien écrit, facile à lire (les chapitres sont nombreux mais courts) et tient en haleine (je l'ai lu quasiment d'une traite), mais hélas ses intrigues sont assez faibles. J'ai également l'impression d'avoir été trompé par la marchandise : le quatrième de couverture me proposait un roman sur l'au delà (Floryan meurt dans un attentat et se retrouve dans l'après vie où un ange lui propose la félicité éternel ou le saut dans un vortex pour une destination inconnue, lui laissant 49 jours pour ce décider). Je m'attendais donc à des intrigues entre enfert et paradis avec les hommes au milieu; je me suis malheureusement retrouvé avec un roman autre et des intrigues bien différentes....
Ni lisez pas la suite si vous ne voulez pas savoir !
Si le début du roman semblait tenir ces promesses, avec la découverte, comme il se devait, d'une communauté ayant choisi une troisième voies, la suite me laissa un peu perplexe. La communauté, qui cachait des secrets, se consacrait avant tous à l'exploration des brumes du vortex qui permette de se projeter dans le temps (avec plusieurs interdits que notre héros franchira allégrement).
Après avoir découvert que la communauté cachait de nombreuses choses, Floryan se projette dans le futur proche de la terre (plus loin ce n'est pas possible) et découvre un monde apocalyptique où l'humanité ne peut plus faire d'enfant. Il tombe amoureux. S'incarne plus ou moins dans ce monde, avant de devoir le quitter. Tous cela est entrecoupé de scène se déroulant "dans le royaume des morts" où Floryan découvre que les anges sont des extraterrestres qui cherchent à vider les hommes de leurs "âmes", extraterrestres responsables du cataclysme sur Terre pour augmenter la quantité d'humains arrivant sur la planète (il faut mourir dans un profond sentiment de révolte pour arriver là). Floryan plonge alors dans le nexus qui lui permet de se réincarner sur Terre dans un bébé en 2012 et donc, de là, tenter de rejoindre sa bien aimé en étant plus ou moins synchrone sur son âge à elle. Fin du roman (ou plutôt du premier tome).
Outre le fait que je ne comprend pas pourquoi Floryan ne tente pas de se réincarner à une époque où il pourrait déjouer les plans des "anges" (l'amour sans doute) et sauver l'humanité, je trouve tous l'intrigue un peu, comment dire, brouillonne. Je lirais surement la suite par curiosité (et parce que le roman se lit vite), mais cela me laisse quand même un peu froid.
Contrairement à toi j'ai adoré lire un roman auquel je ne m'attendais pas du tout !
RépondreSupprimerJ'ai aimé évidemment le côté post-apo, et la réflexion sur la mort présente tout au long du livre.
Ouh ! Justement je m'appuyais sur ce quatrième de couverture pour savoir si je pouvais aimer ou non. J'ai lu de très chroniques très enthousiastes, d'autres plus que mitigées... du coup, je ne sais pas de quel camp je ferai partie et j'hésite à sauter le pas.
RépondreSupprimer(je n'ai pas lu toute la chronique)
@Lune : je suis curieux de lire ta chronique du roman.
RépondreSupprimer@AcrO ce qui est sur c'est que le roman est facile à lire (aka il se lit vite), bien écrit et tout a fait dans sa cible.
Maintenant je dirais que si tu cherches un roman avec des anges et de démons, une "guerre/intrigue" impliquant Dieu, le diable les anges et tout le toutim, ce n'est pas le bon roman. C'est ce que moi j'attendais et recherchais, d'où une grande partie de ma déception je pense.