lundi 30 janvier 2012

Apocalyptic SF

The Mammoth Book of Apocalyptic SF est, comme son titre l'indique clairement, un recueil de nouvelles apocalyptiques classées en trois catégories : la nature de la catastrophe, au delà d'Armageddon et la fin de toutes choses (la plus courte).

Au menu de cette anthologies de nombreuses fin du monde, beaucoup très "classiques" d'autres plus étranges et imaginatives. Comme souvent dans ce genre d'anthologie il y a du bon et du très très moyen. Étant un peu dans une phase "peu envie de lire", je me demande si cet état n'a pas influé sur ma perception du recueil que j'ai trouvé dans l'ensemble vraiment moyen (voir par moment chiant). Ou peut-être est-ce du à mes difficultés grandissantes de lire des anthologies thématiques, ou simplement à la qualité du recueil, je ne parlerai donc que des nouvelles qui pour moi sortent du lot.

"When Sydadmins Ruled the Earth" de Cory Doctorow me au prise des administrateurs systèmes enfermés dans une ferme de serveur sécurisé alors qu'un agent aérien élimine l'humanité. S'en suit un huit clos assez intéressant et drôle où le reste de l'humanité tente de se reconstruire en suivant des règles... disons d'administrateurs systèmes....

"The rain at the end of the world" de Dale Bailey est une histoire classique de fin du monde au travers d'une pluie torrentiel. L'histoire en soit n'a rien d'extraordinaire mais j'ai trouvé son traitement juste et efficace.

"Sleepover" de Alastair Reynolds propose une apocalypse assez étrange à base d'IA, de niveau supérieur d'énergie et de réalité et de guerre cachée. Le tout sous forme d'une humanité majoritairement en sommeil artificiel afin de sauvegarder les capacités de calcule de notre bout de réalité...

"The Books" de Kage Baker lance des enfants, vivant au sein d'une troupe de cirque itinérante après la fin de notre civilisation, dans une bibliothèque abandonnée; sympathique.

"Pallbearer" de Robert Reed raconte la vie d'un paria dans une communauté ultra-religieuse après que la majeur partie de l'humanité ait été victime d'un vaccin mal conçu. Une histoire bien menée sur le thème de l'intégrisme religieux, du communautarisme et du terrorisme biologique.

"The Man who walked home" de James Tiptree Jr. présente l'histoire du monde après qu'une expérience de voyage dans le temps ait mal fonctionné. Elle montre notamment le devenir du voyageur temporel et de l'épicentre de la catastrophe au cours des siècles.

"And the deep blue sea" d'Elizabeth Bear s'attache aux roues d'une coursière en moto dans un monde ravagé. Si l'histoire se déroule dans un désert du Névada ravagé, il s'agit surtout d'une variation sur la rencontre du diable à un carrefour.

"World without end" de F. Gwynplaine MacIntyre est le journal de la seule humaine immortel (suite à une expérience de nanotechnologie) qui traverse le temps sur une terre vite dépeuplée.

Lu dans le cadre du challenge fin du monde version 2012.

4 commentaires:

  1. Pas d'urgence absolue si je te suis.

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  2. Non clairement pas ! L'avantage du recueil je pense c'est qu'il y en a vraiment pour tous les goûts.

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  3. Je vais plutôt commencer par le After the apocalypse.

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  4. cela me semble un meilleur choix en effet.

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