mercredi 3 août 2011

Le bureau des atrocités

Après avoir découvert Charles Stross grâce au recueil de nouvelles Wireless, j'ai été pris d'une irrépressible envie de m'attaquer à sa série "The Laundry". Un détour par une bibliothèque plus tard, je m'attaquais au Bureau des atrocités, suivi d'une novela : La jungle de béton. Bien m'en pris car ces deux histoires sont tous simplement géniales.

La laverie (The Laundry en anglais) est une agence secrète britannique chargée de la lutte contre ce que l'on pourrait appeler le "paranormale". Cette administration (car elle fonctionne comme une administration avec tous ses problèmes de budgets, de guerre interne et d'open space) fonctionne dans le plus grand secret. Bob est un informaticien dans cette vénérable institution, un jour sa demande de passer en service de terrain est admise. Il devra alors jonglé avec un chef inquiétant, une ancienne cheffe revancharde, le service comptable et des créatures aux angles improbables.

La première histoire tourne autours de l’enlèvement d'une philosophe américaine aux USA, d'anciens nazis et d'une menace d'un autre monde. La deuxième tourne autours d'un programme informatique, du réseau de caméras de surveillance publique anglais, de basiliques et gorgones et des joies de l'administration publique.

L'univers du Bureau des atrocités est un mélange improbable entre les horreurs lovecraftiennes, James Bond,  les mathématiques, la philosophies, l'administration et l'humour british. Cela donne un cocktail détonnant d'action, d'explications mathématico-philosphiques fumeuses (j'aime beaucoup les applications de portable qui permette des effets "surnaturelles" ou encore les algorithmes de calcules sur ordinateurs pour asservir des "démons") et d'horreur qui est super. Je vais d'ailleurs prochainement m'attaquer à la suite.

3 commentaires:

  1. Je seconde cette motion: cette série est du pur bonheur pour geeks, mais il faut être assez hardcore pour choper toutes les références.

    RépondreSupprimer
  2. oui mais même sans chopper toutes les références (j'ai du en louper une montagne) cela reste génial !

    RépondreSupprimer
  3. Un exemple: dans le deuxième, on apprend quels sont les deuxième et troisième prénoms de Bob Howard – Oliver et Francis.

    J'ai mis quelques secondes à comprendre et quelques minutes à arrêter de rire.

    RépondreSupprimer