Second tome de la série consacré à la Laverie (l'agence ultra-secrète anglaise chargée de lutter contre les menaces "para-normales"), Jennifer Morgue louche d'avantage du côté de la parodie de James Bond que le premier tome.
Bob Howard travaille depuis maintenant quelques années sur le terrain. Il sort toujours avec Mo, la superbe philosophe rencontré lors de sa première mission (cf. tome 1). Envoyé pour participer à une réunion européenne de coordination inter-service, Bob se retrouve lancé dans une mission des plus dangereuses. Il se retrouve lié, mystiquement parlant, avec une superbe espionne (glamour niveau 3) de la Chambre Noir (l'équivalent américain de la Laverie) afin d'enquêter sur les agissements d'un milliardaire américain aux Caraïbes qui menace la race humaine dans son ensemble. En effet, ce dernier cherche a récupéré un artefact cthonien des profondeurs de l'océan alors qu'un traité avec les "profonds" (les véritables maîtres de la planète dans le sens qu'ils contrôlent les profondeurs océaniques) l'interdit.
Bardé de gadget dernier cris, Bob est embarqué dans une aventure dont il ne maitrise ni les tenant, ni les aboutissement. Jennifer Morgue est réellement une parodie de James Bond. Si cela m'a un peu agacé au début, le fait que la parodie est non seulement assumé mais également justifiée dans l'histoire même, fait de ce roman un petit bijou d'humour. Fan de Lovecraft, de X-files et d'humour british ce roman est fait pour vous.
PS : le roman est bourré de référence, et je dois dire que celle du titre m'a échappé, comme celle liée au deux autres prénoms de Bob (Oliver et Francis). Si quelqu'un peut m'éclairer je lui serais reconnaissant....
Bob Oliver Francis Howard = BOFH = Bastard Operator From Hell.
RépondreSupprimerJ'ai mis un certain temps pour la comprendre et beaucoup plus longtemps pour arrêter de rire.
Et oui, à mon avis, "Jennifer Morgue" est le plus réussi des trois, même si les volumes se tiennent bien niveau qualité.
RépondreSupprimerLa parodie de James Bond va assez loin, puisque Brain a également les mêmes maniérismes que Q quand il explique les gadgets ("Now pay attention, Bob..."). Le coup de "la voiture s'éjecte – tu veux dire le siège? – nan, ça c'est nul; toute la voiture s'éjecte" était fabuleux.
merci, j'aurais pu chercher longtemps. Surtout qu'ayant lu les deux tomes en français, je n'aurais pas forcément cherché du côté d'une abréviation en anglais.
RépondreSupprimerJ'ai commandé le troisième qui devrait arriver d'ici peu, on va voir.
Le truc, c'est que non seulement il faut connaître les abréviations en anglais, mais aussi celles qui viennent de références purement British.
RépondreSupprimerSi jamais, tu peux te référer à un de mes sites préférés, le Jargon File ou à la plus British page du jargon de The Register.
Si jamais, j'ai mentionné les trois bouquins de Stross sur mon blog à moi: http://alias.codiferes.net/wordpress/index.php/tag/the-laundry/